La semiologie des image publicitaire
L'initiative de recréer le Tour d'Algérie revient à la Fédération algérienne du cyclisme. Celle-ci compte dans ses rangs plusieurs anciens coureurs qui mettent leur expérience au service du cyclisme algérien. Parmi eux le président de la commission technique, Ahmed Kébaili est un ancien coureur du Tour de France, dont il avait pris le départ en 1950 (au sein de la première équipe nord-africaine, il terminait à la 40e place) et en 1952 (il terminait 39e). Il possède des réseaux d'influence non négligeables : emprisonné durant la lutte pour l'Indépendance, événement qui met fin à sa carrière sportive en 1955, entraîneur du club de la Gendarmerie, sont autant de titres qui ouvrent des portes pour régler les problèmes organisationnels et financiers qu'une compétition engendre5 .
En 1970,prévu d'une longueur de 1 936 km, le premier tour d'Algérie depuis l'indépendance réunit 112 coureurs répartis en 16 équipes6. Comme les "grands tours" des classements annexes sont mis en place. La Pologne remporte le classement des équipes, et Ryszard Szurkowski , 4e de la première partie du tour, la seule théoriquement enregistrée par l'UCI, remporte le classement par points. Le pays organisateur voit deux de ses coureurs gagner une étape, Hamid Hamza et Tahar Zaaf, fils d'un coureur célèbre. Tahar Zaaf termine à la 7e place ce Tour dominé par les équipes de Pologne et de RDA.
L'année suivante le 2e Tour d'Algérie est couru en 12 étapes pour un parcours de 1565 kilomètres. Une équipe soviétique7 est au départ . Elle l'emporte au classement des équipes et place 3 hommes parmi les 4 premiers8. Le meilleur des coureurs algériens est 5e, il s'agit de Hamid