Premièrement, la schnoutte est une représentation de nos problèmes sous forme matérielle afin que les spectateurs puissent visualiser plus facilement l’ampleur que ce concept occupe dans la pièce. Au Québec, le mot « schnoutte » signifie, dans un langage populaire, « merde ». Dans cette circonstance le mot « merde » prend le sens d’un problème, d’un évènement perturbateur ou tout simplement d’un aspect négatif qui se produit dans nos vies. Bref, le terme schnoutte n’annonce rien de positif. La schnoutte apparait, dans la pièce, sous deux formes distinctes : solide et liquide. La substance sous forme liquide s’écoule sur une table qui est placée au centre de la scène. Dans les premières minutes de la pièce, les personnages se lancent de la schnoutte cela est pour faire comprendre aux spectateurs qu’il y a des problèmes entre eux. De son côté, la scnoutte solide est principalement utilisée à fin de sculpter divers objets. Par exemple, lors des scènes où la jeune fille sculpte un organe sexuel mâle à même la shnoutte, ceci nous prédisait de quelle nature était son problème puisque plus tard dans la pièce elle parle de ses problèmes de couple avec son conjoint. En d’autres mots, la scnoutte solide nous permet de voir l’état d’âmes des personnages sans qu’ils aient besoin de faire l’usage de la parole.
Le choix de la matière qui compose la scnoutte est primordial afin d’en faire une bonne interprétation. Certaines couleurs, certaines textures tentent à nous rappeler de bonnes ou de mauvaises choses. Les couleurs nous insufflent des états d’esprit et des sentiments, par exemple, lorsqu’on parle de la couleur bleu on pense au ciel ou à l’eau. D’un aspect plus psychologique, le bleu est symbole de rêve, de sagesse et de sérénité. Voila pourquoi il aurait été inconcevable de teindre la schnoutte en bleu. Le blanc, quant à lui, représente la paix, la pureté et l’innocence. Par contre, en y ajoutant le suffixe « âtre », suffixe d’origine latine « ater » qui signifie :