La société d’ancien régime, une société bloquée ?
I. Un système figé.
II. Des tentatives de réformes.
Tout d’abord, nous allons nous intéresser à l’origine de l’expression « Ancien Régime ». Cette expression a été formulée dès 1789 par Mirabeau, écrivain et révolutionnaire français qui souhaitait affirmer le rejet de l'ancienne forme de gouvernement qui n’était qu’autre que la monarchie absolue de droit divin, et de la forme antérieure de la société fondée sur la hiérarchie et les inégalités. A cette époque, on veut affirmer la rupture et surtout montrer que l’on entre en 1789 dans une ère nouvelle, une France nouvelle, qui va se régénérée.
A ce moment de rupture, on pourra alors parler de révolution,
L’Ancien Régime a donc une fin, en 1789 mais on peut le faire débuter à la fin du 16ème siècle, au moment où l’absolutisme prend de l’ampleur.
A cette époque, la société repose sur un concept du Moyen Age qui est le concept d'ordre, qui est très critiqué dans la seconde moitié du 18ème suite aux mutations économiques et la philosophie des Lumières.
Ainsi nous pourrons dire qu’à la fin de l’Ancien Régime, la société Française apparaît comme une société bloquée. D’abord nous verrons que nous avons à faire à un système plus ou moins figé, puis nous analyserons les tentatives de réformes.
Durant l’Ancien Régime, nous somme face à une monarchie absolue de droit divin qui apparaît dès la 2ème moitié du 16ème siècle et c'est-à-dire que le roi en France ne connaît pas de limite à son pouvoir, tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains du roi, il peut alors juger, faire la loi, est le chef militaire, est le seul responsable de l’ordre et enfin demeure le chef de l’église anglicane.
Cette époque est marquée par l’absence de Constitution écrite, il existe seulement des règles coutumières, qui constituent certes une obligation pour le roi, mais aucun organe ne peut juger le roi si ce dernier venait à manquer à ses obligations.
Cette souveraineté absolue