La structure externe d'une tragédie classique
cf. extrait d'Aristote + texte de Boileau
''La vraisemblance'' : vraisemblable ne veux pas dire vrai. Dans le théâtre classique, il ne s'agissait pas de présenter une copie du réel. La pièce devait être en apparence vrai. Il fallait que ce que l'on représenté sur scène soit acceptable et tolérable en fonction des attentes du public pour permettre son adhésion à ce qu'ils voyaient.
Le vraisemblable permet des créer des situations qui sont non seulement crédibles mais aussi exemplaires à travers lesquelles chacun peut apprendre.
A] LES BIENSEANCES : (elles sont liées à la vraisemblances)
Il s’agissait ici de respecter les convenances, les usages sur scène puisque la pièce ne devait pas choquer ou indigner les spectateurs.
Il y a deux types de bienséances : la bienséance externe, doit être respectée afin de ne pas heurter le public. Ainsi, toute représentation de la violence, de la mort, et de la sexualité était bannis. la bienséance interne, relève de la cohérence des caractères des personnages. Le personnage a un caractère propre établi au début de la pièce et ce caractère est développé de manière cohérente jusqu’à là la fin de l'action.
B] LA REGLE DES TROIS UNITEES :
-unité d'action → les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de concentrer l’intérêt dramatique sur le sujet principal de l’œuvre, de simplifier l’intrigue.
-unité de temps → la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l’action représentée. À la différence du théâtre baroque où les événements pouvaient s'étendre sur plusieurs jours, mois, voire plusieurs années ;l'action des pièces classiques n'excède pas les vingt-quatre heures. Cette règle permet d'éviter l'invraisemblance.
-unité de lieu → l'action doit se dérouler en un lieu unique. L'espace scénique coïncide ainsi avec le lieu de l'action représentée.
C] DES HEROS ''MEDIOCRES'' :
Dans le théâtre classique, conformément