La stérilité chez beckett, fin de parti
I. La stérilité du monde extérieur
Le monde extérieur n'est connu que par les observations de Clov et le constat est toujours le même : le zéro, la mort, le néant.
La Terre
Il n'y a plus de nature, les graines ne germeront jamais, le cycle des saisons a été bloqué et on voit que les divinités de la nature ont disparu.
La mer
Il n'y a plus de vie dans la mer, plus de navigateurs, plus de commerces, cela évoque une sorte de grand déluge, un monde sans vie. Un univers totalement stérile.
II. Le déclain d'une humanité stérile
L'élimination des femmes
La mère Pegg n'est évoquée que pour parler de sa mort, le pers de Nell parle assez peu, elle est la seule à mourir dans le texte et a été empoisonné par Hamm grâce à une poudre. Elle meurt dans l'indifférence générale sauf pour Nagg qui se sent seul. L'élimination des femmes, c'est tuer l'humanité symboliquement de l'éventualité reproduction.
Les hommes sont tous castrés symboliquement
Hamm est paralysé dans la moitié inférieur du corps, et Clov ne peut plus trop bouger les membres inférieurs ainsi que Nagg : incapacité à se reproduire. Le chien n'a que 3 pattes et n'a pas de sexe. Donc les pers sont bien présentés comme stériles.
III. Une stérilité volontaire: un refus de l'engendrement
L'horreur d'être né
Face à son père, Hamm n'exprime que de la haine, du rejet, du silence. Il ne s'agit pas du tout d'un conflit familial, il ne s'agit pas d'une vengeance personnelle, ce que Hamm déteste chez son père, c'est le procréateur. La naissance n'est pas vue comme une chance, mais comme une catastrophe, comme la promesse d'une déchéance. La révolte de Hamm se justifie aux yeux du père. Le bien-être pour Hamm serait dans Non être et l'image paternelle va être