La superstition

311 mots 2 pages
Hume s'attache ici à un thème, la superstition, qui sera le thème privilégié des lumières qui cherchent à lutter contre les religions instituées comme le catholicisme, qui s'appuient sur des principes métaphysiques inconnaissables par l'homme. Il s'agit de faire revenir la raison pour lutter contre des dogmes irrationnels et autoritaires. Les deux ennemis des philosophes de cette époque sont alors la superstition et l'enthousiasme. Il s'agit, dans ce texte, en réalité pour lui de comprendre comment les prêtres et autres religieux parviennent à avoir autant de pouvoir sur les hommes. Fidèle à l'empirisme, doctrine qui postule que la naissance de toutes les idées et les connaissances s'appuient sur nos perceptions, Hume adopte, dans d'autres textes, une position plus critique sur l'existence de Dieu et la soumet si on peut dire à l'épreuve. Pourtant, ici, il n'est pas question de s'attarder sur l'existence ou non de Dieu, mais sur la part d'ignorance et de folie qui règne dans les différentes religions. Hume entend bien sûr lutter contre ce trop grand pouvoir accordé au religion et la philosophie est sûrement la meilleure manière d'y arriver. Rappelons pourtant que ce sont des religieux qui l'ont empêché de garder un poste dans une université et l'ont interdit d'enseignement. La superstition se définit généralement comme un sentiment de vénération fondé sur la crainte et l'ignorance, par lequel on est souvent porté à se former de faux devoirs et à mettre sa confiance dans des choses impuissantes. Comment Hume explique l'adoration des prêtres comme une superstition ? Quelle nature de l'homme peut rendre compte de cela ? Hume conteste-t-il alors le phénomène de la foi ? Est-il possible de purger les religions de ces superstitions ? Ce texte peut se décomposer en trois parties que nous allons essayer d'interroger : premièrement l'origine de la superstition, deuxièment l'existence des prêtres et troisièmement les relations entre superstition, religion et

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