La theorie de la marque
Une évaluation des éléments incorporels est pourtant nécessaire, pour déterminer leur participation à la création de valeur dans l’entreprise, pour piloter cette création de valeur, pour réaliser un benchmarking, et pour vendre ou pour acheter une marque, un savoir-faire, une image.
Les marques constituent les éléments intangibles qui contribuent le plus à la valeur de l’entreprise. La mesure de leur apport à la création de la valeur est difficile à opérer pour au moins deux raisons :
- parce qu’ils résultent le plus souvent d’une capitalisation lente et patiente d’expériences et de travail sur le long terme, ce que l’on appelle le savoir-faire ;
- parce qu’ils sont intrinsèquement liés à l’entreprise et donc souvent indissociables de son activité. Ils font partie de l’entreprise et sont en symbiose avec elle.
En prenant le dictionnaire le Petit Robert, dans son édition 2008, nous constatons une quantité abondante de définitions sur le terme marque. Parmi celles-ci, nous en avons retenu 4 en rapport avec la marque liée au monde économique, sujet de l’exposé. Dans un premier temps, d’un point de vue général, la marque est présentée comme « un signe matériel, une empreinte mise, faite sur une chose pour la distinguer, la reconnaître ou pour servir de repère. »
Dans le même contexte, la marque est