La theorie de l'evolution
1. La variabilité intra-espèces
Les individus d’une même espèce présentent des caractères communs spécifiques de l’espèce et des caractères propres à chaque individu. L’ensemble de ces caractères forme le phénotype. Ce dernier définit la variabilité intra-espèce.Tous les individus d’une même espèce ont en commun leur génome ; ils possèdent tous, les mêmes chromosomes porteurs des mêmes gènes. Par contre, pour chaque gène, il existe des variants, des allèles qui vont être à l’origine de la variabilité intra-espèce. Ils possèdent des génotypes différents. Chaque allèle est caractérisé par sa fréquence (nombre de fois où il apparaît dans une population) qui varie d’une population à l’autre.
2. Les facteurs d’évolution des populations
a. Les facteurs génétiques
L’apparition de nouveaux allèles dépend des modifications aléatoires de la séquence des gènes au moment de la réplication : les mutations. Si l'on suit, dans différentes populations d’une même espèce, la fréquence d’allèles ne subissant aucune pression de sélection (elles ne confèrent ni avantages ni inconvénients) au cours des générations, on constate que cette fréquence varie peu au sein d’une population nombreuse. Par contre, elle est très variable lorsque la population présente un effectif restreint. Dans ce cas, l’allèle peut devenir très présent ou alors totalement disparaître. C’est la dérive génétique. Lors d'un phénomène conduisant à la disparition d’un grand nombre d’individus, ce qui réduit considérablement la population. La dérive génétique peut entraîner la disparition de certains allèles ou au contraire à l’émergence d’allèles qui étaient peu représentés dans la population initiale sans qu'ils n'apportent un intérêt particulier pour la survie de l'espèce. C'est donc un phénomène inverse de la sélection naturelle car l'émergence ou la disparition d'un allèle se fait de manière aléatoire.Cas des éléphants du parc national Addo (Afrique