La traduction pedagogique
Master LFPC II
Danica Seleskovitch et Marianne Lederer, Interpreter pour traduire, coll. Traductologie, numero 1 Paris: Didier Erudition, 1984
Ce fort volume est construit autour de trois chapitres qui circonscrivent les reflexions des auteures sur les deux vecteurs de la pensee que sont la traduction et l’interpretation. Les chapitres sont respectivement intitules:
1. Qu’est-ce que traduire?
2. L’enseignement de l’interpretation
3. La traduction et le langage La matiere de ce livre provient de communications et d’articles parus dans plusieurs revues et actes de colloques entre 1973 et 1982. Les 17 textes colliges se partagent ainsi: D.S. 10 textes et M.L. 17 textes. Le besoin de traduire ou d’interpreter decoule du besoin de communiquer quelque chose a quelqu’un par l’intermediaire d’un traducteur ou d’un interprete. Ce qui est transmis c’est un texte ( sous une forme orale ou ecrite ) et non une langue entiere, c’est un certain contenu semantique lie en une seule forme linguistique en vue de la transmission d’un message precis et non de son occultation. C’est autour de cette question centrale que sont debattus quelques concepts-cles. Dans le premier chapitre Marianne Lederer traite successivement du transcodage et de la reexpression d’un discours, de la comprehension et de la transmission de l’information, autrement dit de l’implicite et de l’explicite, de la traduction simultanee, qu’elle explique du point de vue de ses mecanismes et de celui de son fonctionnement: les conditions de sa reussite, les causes de ses echecs. D.S. remet sur le tapis la question des rapports saussuriens langue/parole; elle scrute les rapports entre la traduction et la prise de conscience du monde; elle ennonce quelques uns des principe du systeme de l’intelligence artificielle ( la traduction automatique ), tout en rappellant ses liens avec l’Homme, dont on oublie trop souvent l’apport des connaissances extralinguistiqus dans l’accomplissement de la