La tragédie pour jankélévitch.
Jankélévitch considère qu’ « il y a tragédie chaque fois que l’impossible au nécessaire se joint. »
-le nécessaire : figure du destin, ordre divin ou ersatz. l’impossible : ce qui ne peut pas arriver, ce qu’on ne peut faire : dimension humaine.
= il y a tragédie qd le héros est pris dans un paradoxe : une nécessité s’impose qu’il ne peut réaliser.
Jankélévitch philosophe 20ème utilise concepts philosophiques : pour lui, tragédie = tragique. La tragédie comme forme littéraire, genre correspond à ça (la situation tragique).
Y-a-t-il impossibilité dans le tragique ?
Fausse antithèse de la phrase.
Nécessité nécessaire ?
-La tragédie apparaît aux 6/5ème s .avt JC (Eschyle, Sophocle) // démocratie athénienne. A l’époque il y le récit épique avec héros, dieux chantés : raconte, n’analyse pas, jugements moraux : Œdipe Homère comme récit ss pb posés. Avec la démocratie, apparition de la responsabilité des hommes, de la notion de faute : on crée des lois juridiques.
En tragédie, Œdipe est interrogé sur sa culpabilité. La tragédie est donc // questionnement / l’être humain.
-démocratie // chute de la religiosité : le dieu est une métaphore car perte de contact avec dieu (Sophocle, Euripide).
La nécessité est donc un décor rhétorique ? Si la nécessité n’est plus dans le divin, est-elle dans l’homme ?
La nécessité et l’impossible peuvent être du côté de l’homme : paradoxe, pb de l’ambivalence du désir.
I/ L’essence du tragique : impossible et nécessaire.
A/ L’ordre divin.
C’est une force supérieure à l’homme mortel, ce qui le dépasse (pr les Grecs). Dieu a ses variantes : la Loi (Horace, Cinna) , l’Etat (Bérénice, Cid). Le Destin est une valeur fondamentale : c’est ce qui est nécessaire, ne peut pas ne pas arriver. Sa forme antérieure était l’oracle (Œdipe).
La nécessité est pour Aristote une loi dramaturgique : tous les éléments s’enchaînent de manière nécessaire car les dieux dominent la vie des hommes.
Le héros