La traite négrière
Depuis la fin de la colonisation, presque tous les pays africains ont été dirigés par une élite sans vision politique à moyen ou long terme. Cette élite, qui s’est substituée aux anciens colonisateurs, a été incapable d’ambition et s’est davantage préoccupée d’elle-même que des peuples dont elle prétend défendre les intérêts. Résultat, le système colonial a été purement et simplement perpétué sous une autre forme dans les domaines politique, économique et culturel au fil des années. A cela, il faut ajouter l’insécurité de l’environnement économique qui ne favorise pas les investissements, et le règne de l’informel. L’indépendance est donc devenue une véritable dépendance vis-à-vis des puissances étrangères, en particulier des anciennes puissances coloniales. Faute de réflexions endogènes ou prospectives et de volonté politique en vue d’amorcer un changement par une synergie d’actions, les politiques actuelles sont une navigation à vue. Les Etats sont gérés à la petite semaine par les dirigeants, juste le temps d’accomplir les hautes charges qui sont les leurs. Un autre trait le plus frappant est la satisfaction et la sauvegarde des intérêts européens afin d’être accepté par la communauté internationale.tel est le cas D’Alassane Drahmann Ouattara qui prend le pouvoir en 2012 en cote d’ivoire après une longue bataille menée avec le tenant du pouvoir Laurent Gbagbo. Le continent africain enregistre plusieurs guerres, génocides et coups d’états qui martèlent le quotidien politique de ce dernier. A titre illustratif on peut citer à titre illustratif * Guerre civile au Liberia, elle a déchiré le pays depuis décembre 1989 et où les affrontements se poursuivront jusqu'en 1997, des partisans de Charles Taylor défient, en 1996, des combattants de l'ethnie Kahn. * Génocide au Rwanda, 1994 Génocide au Rwanda. Le rapport publié le 30 juin 1994 par la Commission des droits de l'homme de