LA TURQUIE ETAT ISLAMIQUE
Les Turcs ont les coudées plus franches
Une décision qui, si elle était suivie d'effets, aurait au moins trois bonnes raisons d'être prise : le siège par les troupes de l'organisation État islamique de la ville de Kobani, où 400 000 personnes, en majorité kurdes, sont prises au piège. Les frappes aériennes américaines ont probablement empêché jusqu'à présent l'assaut de la ville. Mais il n'est pas sûr qu'elles suffisent à contenir longtemps les assaillants. Les laisser faire, pour le gouvernement d'Ankara, ressemblerait à assister, à quelques kilomètres de sa frontière, à un possible nettoyage ethnique.
Les Turcs ont d'autre part les coudées plus franches, car ils viennent de récupérer quarante-neuf de leurs ressortissants qui étaient les otages des djihadistes depuis la prise de Mossoul. Enfin, Ankara, qui a toujours été (et notamment pendant la guerre froide) un bon petit soldat de l'Otan, a sans doute intérêt à réintégrer l'action de la communauté internationale après avoir boudé celle-ci depuis deux ans.
Les Turcs ont d'autre part les coudées plus franches, car ils viennent de récupérer quarante-neuf de leurs ressortissants qui étaient les otages des djihadistes depuis la prise de Mossoul. Enfin, Ankara, qui a toujours été (et notamment pendant la guerre froide) un bon petit soldat de l'Otan, a sans doute intérêt à réintégrer l'action de la communauté internationale après avoir boudé celle-ci