La vie anterieure
En premier lieu, ce poème dépeint un paysage Idéal, ordonné et équilibré. Tout d’abord, l’auteur suit la forme régulière du sonnet soit deux quatrains suivis de deux tercets, écrits en alexandrins. Les rimes sont embrassées dans les quatrains et marotiques dans les tercets. De plus, la chute qui apparaît brutalement tel un désillusoire et retour au spleen est également caractéristique du sonnet. Ainsi, la forme de ce tercet participe à l’impression d’équilibre renvoyée par le paysage tout comme les allusions à la civilisation antique sont le reflet de l’harmonie et la preuve que le poète est un homme cultivé. En effet, Baudelaire fait références à des éléments architecturaux gréco-romains, symboles de l’Idéal, tels que « les portiques » (v.1) et les « piliers ». Ces derniers sont qualifiés de « droits et majestueux » (v.3) ce qui laisse à penser que le paysage est organisé de façon