La vie de Néron
1. Dans le paragraphe 33 Suétone fait état de la cruauté de Néron. En effet il revient sur les actes criminels de ce dernier dont des "parricida", l'assassinat de Claude "caedes a Claudio" l1, " et surtout l'empoisennent de Britannicus dont il était jaloux "aemulatione" l9-10, et les stratagèmes atroces auxquels Néron a eu recours: il demanda à la fameuse "Locusta" l12 de l'empoisonner "venenorum" l12. Néron, trouvant le processus inefficace: " verberavit mulierem sua manu" l14. Ainsi, "coegit" l16 Locuste à faire cuire un poison "praesentaneum" l17 puis l'essaya sur un "haedo" l18 ainsi que sur un "porcello" l19. Une fois satisfait, il ordonna de le faire boire à Britannicus qui succomba. Dans sa perversité, Néron fit passer le meutre pour une 'commitiali morbo" l21.
2. Le meurtre de Britannicus est justifié par la simple jalousie de Néron; en effet Néron trouvait que celui-ci avait une voix plus agréable que la sienne ("aemulatione vocis" l9-10). Par ailleurs, il craignait également que Britannicus ne supplante un jour dans la faveur du peuple "apud hominum" l11, grâce au souvenir de son père "gratiam paterna memoria" l11.
Ici Suétone présente ces raisons comme ridicules. D'une part elles sont insuffisantes et futiles pour la voix et totalement hypothétique quant au retour de Britannicus au pouvoir à la place de Néron. Ainsi, Suétone affiche son opinion sur la paranoïa de l'empereur.
3. Après avoir essayé de tuer Agrippine trois fois par le poison " et cum ter veneno temptasset" l1-2, Néron comprit qu’elle s’était protégée par des antidotes " sentiretque antidotis praemunitam" l2-3 et fit préparer les lambris du plafond de telle sorte que la nuit, un mécanisme ayant été relâché, devaient tomber sur sa mère endormie " lacunaria paravit quae noctu laxata machina super dormientem deciderent" l2-3. Ce projet ayant été trop peu tenu caché par ses complices " Hoc consilio per conscios parum celato" l4, il