La vie en mongolie
De nos jours, encore environ la moitié des des habitants sont nomades, vivant sous la ger et déplaçant leurs campements plusieurs fois par an dans une terre sans clôture. Il s'agit d'une vie très rude, et même
d 'une survie en hiver.
Le nombre de nomades a fortement diminué ces deux dernières années suite aux terribles hivers ayant causé pour de nombreuses familles la perte totale du troupeau, seul bien et moyen de subsistance. Cette situation nécessitant une aide d'urgence, a provoqué un exode rural chassant des éleveurs et aussi citadins, surtout de l'ouest du pays vers les faubourgs de la capitale.
Traditionnellement, les nomades élèvent 5 espèces dites les 5 museaux : chevaux, vaches ou yaks, moutons, chèvres et chameaux. Des rennes sont aussi élevés par le peuple Tsaatan aux confins de la Sibérie, à l'ouest du lac Khovsgol.
La Mongolie est la terre du cheval. Tout enfant nomade peut monter dès qu'il sait marcher et courir.
Les petits chevaux mongols sont incroyablement résistants. Ils vivent toute l'année en hordes semi-sauvages, rassemblées uniquement pour la traite et la capture. Ils doivent pouvoir se défendre seuls contre les loups en hiver.
A part servir de monture et de patrimoine, les chevaux procurent surtout au nomade leur boisson préférée l'airag lait de jument fermenté, faiblement alcoolisé et dont les mongols de tout age boivent des litres en été, vantant les vertus sur la santé et le tube digestif !
Certaines régions sont plus réputées que d'autres, fonction de la qualité et variété des pâtures. Si l'on peut oser une comparaison, disons que l'airag a environ la même importance culturelle et sociale que peut