La vie mode d'emploi, chapitre li
Chapitre LI, pp. 279-281
Le passage que je vais analyser est tiré du roman la «Vie mode d’emploi » de Georges Perec, écrivain du 20ème siècle, influencé par le structuralisme. Perec fait partie de l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), un atelier d’expérimentation littéraire, fondé par Raymond Queneau et François le Lionnais, qui veut renouveler le roman en lui donnant des règles de jeu, des contraintes. Il va alors s’inspirer de cette notion de contraintes en s’en imposant pour ses œuvres, comme dans la «Vie mode d’emploi ». Cette œuvre est en fait une somme, c’est-à-dire une multitude de romans au pluriel, comme il le désigne lui-même à la suite du titre. Le romans raconte la vie d’un immeuble dont cents pièces (10x10) donnent sur une même façade qui aurait été enlevée et la vie des locataires tous différents les uns des autres. Chaque chapitre décrit la vie ou le lieu de vie d’un de ces personnages. Les chapitres sont notés en fonction d’un ordre bien définit, la polygraphie du cavalier, qui veut que l’on passe dans chaque «case» sans en oublier une et sans passer deux fois par la même.
Avant la division nous pouvons observer que le chapitre à analyser est particulier car son titre, LE Chapitre LI, devrait logiquement être Chapitre LI. Cela nous montre que ce chapitre, qui se situe presque au milieu de l’œuvre, est en fait le point central de l’œuvre. LE chapitre clé du romans. Que sans lui, rien ne tiendrait en place. Il réunit la totalité des romans.
On peut à présent diviser ce passage en deux parties. Tout d’abord, la signature de Valène qui va de la page 279 à la page 280 jusqu’à : « …teintée de nostalgie ». Puis, le projet de vie de Valène allant de la page 280 à la page 281 : « Il serait lui-même dans son tableau… leurs légendes. ».
Valène est le professeur de Bartlebooth, le seul qui essaie de comprendre le projet fou de ce dernier. Valène rêve beaucoup et dans la