la vie politique à Anvers au seizième siècle
8 6 2012
Depuis qu’elle s’est mise à l’ œuvre dans les années 1970, la mort de l’Europe a eu l’élégance d’avertir. Elle n’ avance pas masquée, elle n’ est pas subreptice ni sournoise, elle marche le visage découvert, avec de grands coups de faulx annonciateurs. Le premier fut le chômage. Dressés par les marxistes et les libéraux, nous ne mesurions plus le monde qu’à l’aune de la prospérité matérielle, et les chocs pétroliers perturbaient notre légitime attente d’une croissance indéfinie!: un chômage massif crût en même temps que les premières vagues de l’invasion venue du sud. C’était nous mettre en garde contre l’économie du monde nouveau qui se préparait, mais ceux qui s’en aperçurent furent traités de fous : les affiches du FN liant l’immigration au chômage furent décrétées à la fois simplistes, fausses et nazies.
Le deuxième avertissement fut quasi concomitant. Les crimes et délits augmentèrent brutalement avec l’immigration. Les prisons se remplirent d’immigrés et d’enfants d’immigrés. Des rues, des quartiers, des villes devinrent dangereux. Là encore, les augures insultèrent et Cassandre et le peuple. Obsession, hystérie sécuritaire, biais systématique!: tous les pauvres mots des aveugles volontaires furent employés pour ne pas voir l’évidence. Une nouvelle fois, les Français refusèrent le cadeau que leur faisait le destin!: l’immigration n’était pas indolore, la décadence était visible, elle faisait mal avant de tuer, mais cela ne servit à rien.
Aujourd’hui résonne le troisième et dernier coup de gong, l’ultime avertissement. Il n’y en aura plus d’autre avant l’égorgement. Peut-être sera-t-il mieux entendu. A cause des circonstances d’abord : à simplement regarder les rues, les vieux films, l’annuaire du téléphone et la tête des militaires, le plus effronté des militants gauchistes ne saurait nier l’invasion, il se trouve forcé de la justifier. Et c’est là que gît le lièvre : car l’invasion