* Confiance ou méfiance (de la naissance à 1 an)
Ce premier stade que décrit Erickson, se déroule pour un nourrisson pendant la première année de vie. Ce stade qui est la confiance ou la méfiance est très important et c’est le parent, souvent la mère, qui jouera un rôle critique. Le nourrisson doit se sentir en sécurité et avoir la certitude que le monde qui l’entoure l’est. Il doit avoir un sentiment d’amour inconditionnelle de sa mère et pour cela qu’elle l’aime peut importe ce qu’il arrivera. Même quand il découvre des choses ou qu’il fait des dégâts par exemple. Il doit sentir qu’elle s’occupe de lui et qu’elle répond à ses besoins. Il doit acquérir la confiance de sa mère et la confiance en ses propres capacités d’agir. D’après Erickson, la force adaptative est l’espoir. C’est pour cela que ce stade se décrit comme un sentiment d’attachement sécurisant, car il est fondamental que le nourrisson aille confiance en sa mère pour avoir une ouverture face aux autres personnes et aux mondes ou l’environnement qui l’entourent tout en restant méfiant si nécessaire pour sa propre protection. Si le milieu n’est pas adéquat pour le nourrisson, c’est-à-dire ne pas répondre à ses besoins correctement, il percevra le monde imprévisible et comme une menace. Alors, il éprouvera de l’anxiété et de l‘insécurité.

* Autonomie ou honte et doute (de 1 an à 3 ans)
Ce deuxième stade se déclenche par l’acquisition de nouvelles habiletés, physiques, cognitives et sociales. Ce stade qui est l’autonomie ou honte et doute est centré sur la nouvelle mobilité de l’enfant et sur le désir d’autonomie qui l’accompagne. D’après Erickson, la force adaptative est la volonté. L’acquisition de la volonté dépend des croyances de l’individu en sa capacité d’agir, ce qui est l’autonomie. Aussi, cela dépend de la reconnaissance à son incapacité de tout comprendre, ce qui est le doute. Bien sûr, les attitudes et les comportements parentaux sont très importants pour viser l’autonomie de l’enfant.