La violence scolaire
Dans plusieurs pays européens, dont la France, un phénomène prend de l'ampleur d'année en année : celui de la violence dans les établissements scolaires. Cette violence recouvre différentes formes : dégradation volontaire du matériel, rackets entre élèves ( certains élèves obligent des plus jeunes, sous la menace, à leur donner leurs affaires, leur argent de poche, etc.), trafics en tous genres, et de plus en plus de, tentatives d'intimidation, voire agressions contre des enseignants ou des membres de l'administration.
Le plus inquiétant est que d'une part, cette forme de violence autrefois restreinte à quelques établissements réputés difficiles, tend à s'étendre et à faire tâche d'huile et que d'autre part, elle concerne essentiellement les collèges, c'est-à-dire des pré-adolescents (tranche d'âge : de 12 à 15 ans ).
" La violence n'est pas un phénomène nouveau , affirme un professeur de mathématiques qui a 25 ans de carrière, des élèves difficiles, j'en ai connu tout au long de ma carrière. Les bagarres, les dégradations de matériel, les menaces...voilà des années que ça dure." Ce qui est nouveau, c'est l'apparition de nouvelles formes de violences plus destructrices. "
LES MESURES PRISES
Cette montée de la violence a contraint le gouvernement, sous la pression des médias et des syndicats d'enseignants, à mettre en place un certain nombre de mesures : contraventions pour les intrusions dans les établissements scolaires, création de locaux de "médiation", affectation d'appelés au service militaire, renforcements des cours d'éducation civique, constitution de classes-relais et de casses-sas. autant de mesures dont il est encore difficile de juger l'efficacité, mais qui ne traitent pas les causes de la violence et laissent les éducateurs relativement démunis face à ce phénomène.
Généralement, ils ne sont, en effet, que rarement préparés à affronter les actes de violence, quels qu'ils soient. Au cours de leur formation, on ne