I-Sartre : La liberté est absolue car l’homme est pro-jet

Sartre, L’Etre et le Néant (1943) : “L’homme est condamné à être libre”
“En fait, nous sommes une liberté qui choisit, mais nous ne choisissons pas d’être libre : nous sommes condamnés à la liberté”

Introduction souligne la vision absolue de la liberté acceptée communément
=absence de contraintes.

C’est aussi la vision que Sartre a de la liberté, celle d’une liberté absolue, sans aucune limite. (cf citation). D’arès Sartre nous sommes donc condamnés à être libre, ce qui est assez paradoxale car la liberté est par definition contraire à toute forme de captivité possible que sous-entend la condamnation. Ainsi, nous ne pouvons nous soustraire à notre liberté puisque nous sommes liberté : c’est la liberté onthologique. On ne peut pas échappé à notre liberté puisque c’est ce qui fait notre être. Le seul qui tente d’en réchappé est communément nommé “le salaud” : c’est celui qui n’assume pas le poids de sa liberté et qui tente d’en fuir la responsabilité.
Dans l’Etre et le Néant : 1943 d’où la question “collaboration ou résistance ?”. Sartre est neutre (se dira resistant à la fin de la guerre). Rentrera en conflit pendant la Guerre d’Algérie avec Camus pour son manque d’engagement.

1637 : Discours de la Méthode, Descartes
Rupture dans l’histoire de la philosophie car 1ere oeuvre philosophique écrite en français. Descartes soutient que la liberté est consubstancielle, c’est-à-dire qu’elle va de paire avec la nature humaine.

Or chez Sartre, le concept de nature humaine est ebsent. Sartre affirme que nous sommes libres que nous le voulions ou non. Il ne peut y avoir d’affirmation de la liberté de volonté. Chez Sartre, la volonté est dépossédée de son pouvoir discrétionnaire. Nous sommes des êtres contingents et injustifiables, c’est-à-dire que nous n’avons pas demander à exister. Cela nous conduit à une vision anxiogène de la liberté (angoisse bien plus forte que l’anxiété car liée à la mort). En