La vérité dépend t-elle de nous?
Nous disons parfois « c’est la vérité !» comme si , cette vérité était évidente et incontestable , elle serait alors considéré comme vertu suprême , nécessaire et naturel . Les faits parleraient d’eux même et la vérité serait déjà là d’emblée. Certains diront alors « il est vrai qu’il fait chaud » si les faits de la réalité nous montrent qu’ils fait effectivement chaud . La vérité semble alors appartenir au domaine de l’évidence soit de la raison . En ce sens la vérité serait déjà présente , mais elle serait l’objet d’une recherche continue , après tout l’homme n’est pas un être ignare incapable de dicerner le vrai du faux. D’ailleurs pour qu’elle soit validable , il faudrait qu’elle soit vérifiable et ce sont les sciences , particulièrement la démonstration qui se chargerait de cette vérification. Mais il ne faut pas confondre la vérité des vérités, la vérité serait l’idéal moral ou de connaissance à atteindre pour les individus et les vérités se baseraient sur le seul domaine de la subjectivité pure celle-ci prenant appuis sur la diversité des opinons aussi vaste et contingente soit-elle. Et de là la vérité ne dépend d’aucun homme , mais de quelque chose de transcendant , or de celui là .
Cependant dire que la vérité ne dépend pas de nous c’est affirmer l’idée que la fin de l’homme prendrait son sens dans un réalité déjà déterminé. Et, puisque la fin de toute homme selon le philosophe Aristote c’est le bonheur et que celui-ci , comme Platon l’affirme se tisse dans la connaissance objective des choses c'est-à-dire la vérité , dans cette perspective, le bonheur des individus serait déjà tracé et inscrit dans le réel et ne ferait que l’objet d’une recherche et non d’un dire . Mais pour que l’on puisse dire « c’est la vérité » il faut que l’on puisse en débattre qu’elle face l’objet d’une démonstration et d’une quête . Le langage aurait donc sont rôle à jouer et la vérité aurait besoin