Kant dans son texte nous informe sur l’idée générale de la liberté humaine. La liberté constitue un élément nécessaire à l’homme s’il semble maître et responsable de ses actes. Il énonce sa thèse en démontrant qu’elle réside dans le fait de ne pas déshonorer son humanité. On observe deux genres d’argumentation dans ce texte. La première étant que la vie humaine n’a de valeur que si nous ne déshonorons pas notre humanité : « offre son corps à la malice d’autrui pour en retirer un profit ». La seconde étant de ne pas sacrifier sa dignité. Pourquoi un individu renoncerait-il à sa liberté ? Sous quelle forme un individu renonçant à celle-ci impliquera-t-elle un autre individu ? Quel rapport l’homme doit-il entreprendre par lui-même et pour les autres pour ne pas y porter une certaine atteinte ?

Kant nous informe qu’un individu qui renonce à sa liberté pour l’échanger contre de l’argent agit contre l’humanité donc contre toutes attentes morales de la société. Un individu rejetant toute forme de liberté rejette donc les principes de l’humanité. Cela semble comparable à notre société actuelle avec l’exemple de la prostitution ou encore la vente de ses propres organes. La prostitution selon le principe de Kant serait une atteinte à la liberté et à l’humanité. Nous comprenons donc qu’il faut se priver de certaines choses pour pouvoir être digne de vivre. Kant implicitement nous propose de suivre notre faculté de raisonner plutôt que de suivre sa quête du bonheur, donc renoncer à la liberté c’est déshonorer sa propre liberté mais il semblerait plausible qu’un individu renonce à celle-ci sans porter atteinte à autrui. Prenons l’exemple de l’esclave. Il a été emprisonné car il a demandé sa grâce néanmoins est ce qu’il doit tout à l’esclavagiste ? Dans ce cas là, il ne possèderait plus rien. On conçoit que l’on puisse agir ainsi sous la CONTRAINTE.

Néanmoins selon Kant, lorsqu’on renonce à sa propre liberté nous impliquons forcément autrui. Il faut donc voir que nous