Moi et mes frères
1. Introduction : §1 Dans ce texte, X répond à la question suivante : ... ? On croit souvent (ou tel auteur ou tel courant dit) que oui (ou non), etc. Pourtant, objecte X, etc. §2 Problème
2. Chaque partie doit commenter les remarques.
Attention ! l’auteur (Marx ou Nietzsche notamment) expose parfois les intérêts que défend la thèse qu’il entend réfuter. Cela ne constitue pas la réfutation elle-même et doit faire l’objet de votre commentaire dans le (I).
3. La première partie peut être plus brève que dans une dissertation (1/4 du corps du devoir)*.
4. La conclusion peut comporter un élargissement assez développé quand on n’a pas fait de (III).
* Attention ! Certains textes n’évoquent aucune thèse adverse. Il faut néanmoins essayer de trouver à quelle thèse l’auteur aurait pu explicitement s’en prendre, et commencer le (I) ainsi : « ce texte s’en prend implicitement à ceux qui croient que... ». Si on ne fait pas cet effort, on risque fort de verser dans la paraphrase.
UN TEXTE EST EXPLIQUE QUAND ON A COMMENTE CHAQUE MOT (sans avoir fait pour cela du mot à mot, ni cité tous les mots du texte).
Dans ce texte, Kant [1724-1804] répond à la question suivante : le pouvoir politique peut-il nous ôter la liberté de penser ? On croit souvent que non dans la mesure où la pensée pourrait parfaitement s’exercer dans notre for intérieur. Pourtant, objecte Kant, l’échange des pensées de tous est la condition du développement des pensées de chacun.
Les contraintes qu’imposent l’Etat peuvent-elles nous ôter la liberté de penser ou bien cette liberté échappe-t-elle nécessairement à leur emprise ?
[définition et illustation du tf] Kant n’emploie pas ici l’expression de « pouvoir politique ». Néanmoins, c’est bien évidemment ce à quoi renvoient, d’une part, les expressions « puissance supérieure » ou « puissance extérieure », d’autre part, l’expression « contrainte civile ». En effet, la contrainte