La cigale et la fourmi jean de la fontaine
Il insiste sur la brièveté de la saison et relie par un enjambement en une seule phrase le passage de l’été à l’hiver désigné indirectement par « quand la bise fut venue ». Le troisième vers comporte un pléonasme : « fort dépourvue » car l’adjectif dépourvu est formé avec le préfixe privatif « dé » qui indique un dénuement extrême. L’adverbe d’intensité « fort » est donc redondant car c’est la même idée qui est exprimée. Cela permet à La fontaine de créer une hyperbole en lien avec la situation de la Cigale dont le dénuement est total comme on l’entend à la fin du 4 eme vers à la dernière syllabe « nue » de « venue » vers 4.Le quatrième vers annonce …afficher plus de contenu…
Par ailleurs une allitération en « f » et « v » dans ces vers renforce l’idée du froid « fort, dépourvue, venue » et imite le bruit de la bise. Ce procédé ajoute de la musicalité à la fable . Vers 5 et 6 : ces vers forment une phrase nominale c’est-à-dire sans verbe qui renforce l’état de privation dans lequel se trouve la cigale en l’absence de nourriture. « Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau ». La cigale n’a rien à manger. Au cours de ces deux vers, la portion de nourriture de la cigale est décroissant : petit, morceau, mouche, vermisseau avec le suffixe diminutif « sseau » qui diminue encore la portion au point d’être nul par la négation au début du vers 5 : « pas ». Par ailleurs cette idée de manque est accentuée par la séparation