I : Amélioration significative de la condition féminine
Durant les premières années de la révolution, de 1789 à 1793, les femmes acquièrent un certain nombre de droits. Les législateurs révolutionnaires leur ont donné une véritable existence civique : les droits civiques et leur propre personnalité juridique leur ont été reconnus. Bref, les femmes ne sont plus des mineures permanentes devant la loi. Signe de cette évolution, le tribunal de la famille est à partir d'août 1790 le seul tribunal …afficher plus de contenu…

Son but est d'assurer la protection civile des femmes et de promouvoir le remariage et la natalité en favorisant le divorce. Après la réforme du mariage, la réforme de l'héritage a grandement amélioré la situation des femmes. En fait, le Parlement a établi des droits de succession égaux entre les garçons et les filles en avril
1791. Le modèle qui émergea de cette série de réformes était celui d'une famille dont la gestion des biens était partagée entre deux époux. La Révolution de 1789-1793, loin d'un renversement marqué de la condition de la femme, l'améliora au contraire : « Si cette période fut loin d'être un moment de libération complète, ce fut cependant le seul moment où les femmes obtinrent l'octroi civil. là où les régimes ultérieurs ont rapidement …afficher plus de contenu…

Les femmes sont présentes en Vendée, chez les Xuan, ou dans tous les domaines associés à la résistance aux dynamiques révolutionnaires et sont difficiles à identifier, mais grâce aux sources juridiques traitant de l'oppression, la plupart du temps, nous y avons un accès très imparfait. Enfin, la situation des femmes se complique davantage dans un contexte troublé où les référents politiques changent et les structures sociales traditionnelles de l'ancien régime s'effondrent. Les révolutions ont ouvert la voie à l'occupation de l'espace politique par des groupes sociaux qui en étaient auparavant plus ou moins isolés. Les femmes, non passives, jouent un rôle important. Preuve en est l'influence de militantes comme Olympus de Gouges, qui, bien