Le condition feminine
Il s’agit d’une proposition de synthèse scientifique (voir les références bibliographiques dont sont tirées les principales conclusions) et d’une mise en œuvre pédagogique (avec l’usage du multimédia en particulier) d’un thème sur les femmes. Réalisé dans le cadre du festival d’histoire de Blois (Octobre 2004) et les ateliers multimédias de l’A.P.H.G., ce travail a fait l’objet d’une présentation. Toute remarque sur ce travail est appréciée : nsmaghue@free.fr
Introduction : un travail féminin plus visible. Les femmes ont toujours travaillé : le XIXe siècle n'a pas inventé la « femme au travail ». Depuis longtemps existaient outre les paysannes, des fileuses, couturières, dentellières, femmes de chambre, commerçantes : les femmes ont, toujours, à une petite minorité près, apporté une lourde contribution à la vie sociale... Leur travail fait réagir au XIXe siècle car il devient plus visible. La visibilité du travail des femmes introduit une rupture car il entre en contradiction avec la conception dominante de la féminité et des archétypes féminins qui en résultent. On peut même observer une volonté d’occulter le travail féminin. On peut proposer une analyse du travail féminin en usant de différentes stratégies visuelles : au travers d’images d’archives (photographies, peinture) et de films (adaptations d’œuvres littéraires du XIXe siècle) qui sont souvent d’une surprenante fidélité mais demeurent critiquables d’un point de vue historique. Référence aux programmes Au collège : En classe de quatrième, dans la seconde partie (« L’Europe et son expansion au XIXe siècle (1815-1914) »), on dégage les traits majeurs de l’âge industriel, en particulier ses effets sociaux. Au lycée : En classe de seconde, le thème 6 (L’Europe en mutation dans la première moitié du XIXe siècle) insiste sur les transformations économiques et sociales induites par le démarrage de l’industrialisation. En classe de