La france du xviiième siècle
(Voir citation de Claude de Seyssel)On a transformé des territoires non cultivables en terroirs cultivables pour nourrir une population croissante. La densité en France est d’à peu près 35 habitants/km2. C’est l’une des densité les plus élevées d’Europe malgré de forte disparité d’une région à l’autre (zones montagneuses très peu habitées de même que les zones marécageuses – la maladie des marais qui est la malaria comme la Sologne, les Dombes face aux espaces de fortes densités avec au moins 50 hab./km2 comme l’île de France, la Picardie, la Normandie où l’on pratique une agriculture céréalière et marqués par un habitat groupé – il faut aussi compter les villes c’est-à-dire entre 2 et 3000 habitants). Le taux d’urbanisation …afficher plus de contenu…
Au 16ème siècle, il y a une précision et une affirmation théorique de ce modèle d’ordre. On essaye de justifier ce modèle fondamentalement inégal. On affirme la frontière entre les nobles et les non-nobles (les roturiers). Le noble combat et a le devoir de servir le roi. Il a alors des privilèges : fiscal (exempté de taille – impôt que paye le tiers-état pour financer la guerre et qui est permanent depuis le 15ème siècle), juridique (un noble condamné à mort à le droit d’être décapité moins dégradant que la pendaison ; porter l’épée). Le noble se distingue du tiers-état en vivant « noblement » : il ne doit pas déroger (perdre la noblesse – on déroge si on travaille – le travail est considéré comme ignoble). Il possède des vertus naturelles : le courage au combat, la loyauté, l’honneur (vertu distinctive – si quelqu’un attaque notre honneur, on peut l’attaquer en duel). Au 16ème siècle, la