La N Vrose Traumatique
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I
Généralités et historique
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II
La clinique o 1/ Le traumatisme
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2/ Le temps de latence
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3/ Les symptômes
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1 Les symptômes spécifiques
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2 Les symptômes non spécifiques
4/ Evolution
III Le traitement o 1/ La prévention
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2/ Thérapeutiques
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Les psychothérapies
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Les médicaments
I Généralités et historique
L'idée que puisse se développer une maladie après un traumatisme en l'absence de toute lésion organique est maintenant ancienne. Des troubles névrotiques provoqués par un accident sans que n'intervienne une cause physique seront observés et décrits dans la deuxième moitié du XIXème siècle après des accidents de chemin de fer.
A cette époque apparaît l'idée toujours actuelle que la frayeur, l'émotion ou la suggestion peuvent provoquer une pathologie durable.
Une querelle se manifeste dès cette époque : estce l'accident seul qui détermine le développement de la maladie ou bien estce que le trouble observé après l'accident ne fait que révéler un patient névrosé ?
Charcot par exemple prendra partie dans cette querelle en récusant l'existence de la névrose traumatique, estimant que l'apparition de signes névrotiques après une frayeur révèle en réalité une prédisposition du patient, le plus souvent une névrose hystérique.
Cette «querelle» existe toujours. Soit d'un point de vue général où certains
pensent que la névrose traumatique n'existe pas. Soit pour un patient donné où il peut être difficile de savoir si les signes cliniques observés sont imputables au traumatisme psychologique ou viennent révéler une pathologie antérieure se manifestant à cette occasion. Cette dernière discussion clinique peut avoir des conséquences importantes (judiciaires, assurances, etc.)
Dans leur histoire, hystérie et névrose traumatique vont se rejoindre un moment. C'est l'époque où Freud (avec d'autres) pense qu'à l'origine du symptôme hystérique, il existe un traumatisme