La tyrannie de la démocratie
En effet, alors qu’il a été mis au pouvoir par le peuple qui nourrit sa puissance, l’homme qui leur est apparu comme providentiel finira par s’enivrer du pouvoir qui lui a été donné. De fait, on peut observer un contraste entre la façon de gouverner de ce protecteur les premiers jours de son pouvoir et quelque temps plus tard. Au début, il flattera les pauvres et les riches en leur effectuant des promesses et en apaisant les passions de la foule démocratique. Ce médiateur ayant rétabli la situation contrôle alors toute la cité. Néanmoins, très rapidement, il ne saura « s’abstenir du sang des hommes de sa tribu. (…) Les accusant injustement et les traitant devant les …afficher plus de contenu…
Pour cela, il va, tel un « mauvais médecin », jusqu’à se débarrasser des meilleurs éléments de la cité et de s’entourer des hommes les plus serviles pour accomplir ses basses besognes et faire la guerre, qui lui semble nécessaire pour qu’il conserve son pouvoir que ce soit pour dériver la haine qu’il inspire à ses concitoyens et appauvrir la classe qui fait sa gloire afin qu’elle ne puisse pas conspirer contre lui. L’unité du corps politique est détruite et le peuple ne peut rien faire contre lui non plus puisque le tyran a tant de pouvoir qu’il peut le faire