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La Fontaine, grande figure du classicisme, remet au goût du jour le genre de la Fable au XVIIème siècle, en s’inspirant des Anciens, notamment d’Esope et de Phèdre. Dédicacées au Dauphin (l’héritier de Louis XIV), il utilise souvent le monde animal pour dénoncer les injustices de son temps. La forme de la fable correspond parfaitement l’idéal classique de brièveté, et du « plaire et instruire ». (contexte littéraire et auteur).
Le récit conte les ravages causés par la peste, vue comme un châtiment divin, puis se concentre ensuite sur la recherche d’un sacrifice afin d’arrêter l’épidémie. La fable garde l’univers animal généralement utilisé par La Fontaine, et se construit par les discours successifs du lion, du renard et de l’âne, pour arriver à une morale sur l’injustice qui caractérise les relations entre les puissants et les faibles. (présentation du texte)
De quelle manière La Fontaine nous apporte-t-il un témoignage engagé sur son époque ? (problématique).
Dans un premier temps, nous détaillerons les éléments qui rendent ce récit vivant et complexe, puis nous analyserons la portée satirique du texte. (annonce de plan)
(introduction en quatre parties avec accroche, présentation du texte, problématique ett annonce de plan).
I- Une fable vivante et complexe.
(phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction)
a) Une écriture rythmée.
ponctuation abondante tout au long du poème : « , », « ; », « . », « ? » en grand nombre dans le texte, créent un rythme rapide. Hétérométrie des vers : alexandrins et octosyllabes, un vers de trois pieds « Le berger »(v.29). Rythme différencié. Figures de style donnant encore du rythme et de la vie à l’écriture : parallélismes (v.11, v.14), chiasme (v.7), énumérations (v.36, v.45) enfin, alternance entre narration et discours direct qui donne à la fois du rythme et une impression de réalité, de proximité (discours direct)