Lachès
Texte dialogique de Platon
Lysimaque et Mélésias voyant arriver leurs fils à l’adolescence ne désirent pas qu’ils manquent d’instruction qui fera leur fierté futur, tels qu’eux-mêmes ont en leurs pères qui étaient trop occupés par les affaires publiques pour prendre soin de leur développement intellectuel et moral. Ils décident donc d’aller voir leur amis Socrate, Nicias et Lachès pour leur demander conseil sur la nécessité ou non d’apprendre l’escrime en armes.
Après l’exposition des points de vue de Nicias et Lachès, Lysimaque conclut qu’ils ont besoin d’un arbitre pour délibérer : Socrate. Ce qu’il refuse de faire, car selon lui : « Un bon arbitrage, c’est en effet le savoir qui doit être arbitre, et non le nombre. » (p.11) Cette proposition débouche sur la question de savoir qui est le plus compétent en la matière, ce qu’il ne faut prendre à la légère, car elle établira le futur des enfants.
Par la suite, ils se questionnent sur quel est le véritable sujet d’études que lysimaque défini comme tel : faut-il que la jeunesse s’instruise de l’escrime en armes. Ce à quoi Socrate rétorque que le véritable objet d’étude et ce en vue de quoi on délibère. Ils doivent donc chercher celui qui et le plus compétent pour s’occuper de l’âme, s’acquitter en belle manière de l’occupation, et celui qui a eu les meilleurs maitres. Cependant tout le monde n’as pas eu de maitre et dans ce cas, il faut être capable de prouver ces capacités en le sujet.
Socrate annonce donc qu’ils vont tous expliquer les origines de leurs connaissances tour à tour. Il commence en disant qu’il n’a jamais eu les moyens d’apprendre, car les cours des Sophistes étaient trop chers ce qui n’est point un problème pour Nicias et Lachès. Ils les qualifient donc de plus qualifié pour cette raison ainsi que pour leur âge plus avancé, suite à quoi il conseille de leur demander plus d’explications et de se tourner vers eux.
Lysimaque « étonné » répète les paroles de