Les usagers ont le droit d'exprimer leur conviction religieuse , leur désir de pratiquer leur religion doit être pris en compte , Le respect des religions et des pratiques s'impose à tout agent du service public, sans exprimer jugements et autres nuisances aux pratiquants,

Néanmoins , toutes ces pratiques ne sont possible que dans un cadre très précis : le respect de la neutralité du service public , le bon fonctionnement de celui-ci , ainsi que les impératifs d'ordre public , de sécurité , de santé et d'hygiène

,Religion et hospitalisation sont-elles compatibles?

Ainsi le positionnement entre le respect de la loi et la réalité du terrain amène le soignant à être régulièrement bousculé dans ses valeur et ses représentations. Le soignant doit faire preuve d’empathie, de compréhension afin de respecter les pratiques religieuses de chacun, mais doit veiller à la neutralité indispensable ,ainsi qu ' à la prise en charge globale du patient et au bon déroulement des soins.

Ainsi nous pouvons nous poser la question de savoir ou se situent les limites de la laïcité, et de savoir le positionnement de chacun vis-a-vis d’une société de plus en plus multiculturelle et leur influence sur les soins prodigués.

Dans certains cas l’application de la loi pure et dure est nécessaire parce que nous avons en tant que soignants du service public, des impératifs de santé , ainsi que des impératifs de neutralité..

Le refus de certaines femmes d'être prise en charge par un homme , le respect de l'alimentation d'un patient pratiquant , le port d'un signe religieux par un interne lors de consultation sont des exemples que nous avons vécu. Se sont des évènements qui peuvent être source de conflits. Pour les éviter il faut savoir et vouloir comprendre et connaitre les différentes religions et leurs pratiques.

Quant au sujet de l'alimentation , qui n'est régie par aucune loi, la recherche d'accommodements pour concilier hospitalisation et religion est quasi