Langue diplomatique
(*) Chercheur au Centre d’analyse politique comparée, de géostratégie et de relations internationales (CAPCGRI) de l’Université Bordeaux-IV – Montesquieu (France). Cet article est tiré de la thèse Eléments pour une théorie du discours diplomatique, soutenue en décembre 2003 à l’Université Bordeaux-IV. (1) «Legatus est vir bonus, peregre missus ad mentiendum republicae causa», citation rapportée (d’après Logan Pearsall Smith, Life and Letters of Sir H. Wotton, Oxford, 1907) par de nombreux guides de diplomatie, notamment Ernest M. Satow, A Guide to Diplomatic Practice, Longmans, Green and Co., Londres/ New York/Toronto, 1958 (5e éd.), p. 132; Baron J. de Szilassy, Traité pratique de diplomatie moderne, Payot, Paris, 1928, p. 43; Harold Nicolson, Diplomatie, Ed. de la Baconnière, Neuchâtel, 1948, p. 39; Pietro Gerbore, Formen und Stile der Diplomatie, Rowohlt, Hambourg, 1964, p. 13; Jörg von Uthmann, Die Diplomaten. Affären und Staatsaffären von den Pharaonen bis zu