Langue française Québec
Tout d’abord, les statistiques démontrent clairement, 30 ans plus tard de la mise en place de la loi 101, que d plus en plus d’allophones peuvent soutenir une conversation en français. De 1971 à 2006, le pourcentage est passé de 47% à 78%, car les immigrants sont obligés d’étudier dans une école francophone. De plus, la loi 101 amène les allophones, tout naturellement, à devenir trilingues. De manière générale, le trilinguisme est réservé aux personnes mieux nanties qui peuvent se payer des cours privés. Puisqu’ils parlent une langue différente à la maison, et qu’ils apprennent le français et l’anglais à l’école, dû à la loi 101, ils deviennent trilingues. Cela leur ouvre plein de possibilités pour l’avenir. Ce phénomène est unique au Québec, à cause de la loi 101.
Deuxièmement, le français fait partie de la culture et du patrimoine des Québécois. Selon l’UNESCO, toute communauté linguistique a le droit de disposer des moyens nécessaires pour assurer la transmission et la pérennité de sa langue. Le Québec est entouré d’anglophones de tous bords tout côté, il est donc impartial de garder la loi 101, et ce, pour empêcher la langue française de disparaitre. Le français est une langue riche et compliquée, mais une langue de perdue est une richesse que l’on ne peut retrouver. Une langue permet d’exprimer des idées, des émotions, que d’autres langues ne peuvent pas nécessairement. Avec le fléau de l’anglais qui menace, la loi