Traduction :

Enfin, si la nature (des choses) prenait soudain la parole et qu'elle même reproche cela à l'un de nous, ainsi : Qu'est ce qu'est pour toi, à ce point, motif de peine, mortel, pour que tu l'abandonnes au pleurs excessivement douloureux ? Pourquoi gémit-tu et pleures tu la mort ?

En effet, si la vie passée avant et antérieure fut pour toi agréable, et si tous les plaisirs ammassés comme dans un vase percé ne se sont pas écoulés et non pas disparus, inutile.

Pourquoi ne te retires tu pas comme un convive rasasié de la vie et pourquoi ne prends tu pas un repos sûr, sans état d'âme, imbécile.

Si au contraire, tout ce dont tu as joui a péri, dans le gaspillage et si la vie est désagréable, pourquoi cherches tu à ajouter davantage (pour que) qui finissent mal à nouveau et meurent sans profit/plaisir et pourquoi ne mets tu pas plutôt fin à ta peine.

En effet, il n'est rien de plus que je puisse inventer et trouver pour te plaire, tout est toujours pareil.

Si ton corps n'est plus affaibli par les années et si tes membres abbatus ne sont plus épuisés cependant toutes les choses demeurent les même si tu continues, en vivant, à vaincre tout les siècles

Que répondons nous, si ce n'est que la Nature intente un juste procès et qu'elle expose par ses mots la cause juste ?

Introduction :

Epicurisme/Stoicisme = Meme combat ?

Auteur, voir Lucrèce.
Extrait : Rapport à la mort. L'homme ne doit pas avoir peur de la mort. Apprendre à vivre, à mourir.

Problématique, comment Lucrèce soutient la thèse de l'Epicurisme dans son rapport à la mort ?

Plan : I_Interpellation du lecteur : Stratégie argumentative.

Prosopopée : Faire parler la Nature.
Subjonctif, hypothèse.
Reproche, moralisateur. "Vocem mittat" Parle fort. "Increpet" Reproche
La nature a un ton virulent : Tibi = toi accumulé. Interpellation, vocatif.
Mépris. Interrogation, "CUR".
Lexique de la justice, insistant = meme phrase, meme mot. Champ lexical de la plainte.