La dance baroque

Cette période correspond à un moment d'innovations techniques, qui voit la création de l'opéra, et elle s'achève durant le classicisme.
La dance baroque est étroitement liée à la musique baroque, tant par la chronologie que par le style, la danse baroque évolue dans le cadre du « merveilleux », que ce soit dans le ballet de cour, dans la tragédie en musique ou l'opéra-ballet.
Sous le règne du Roi-Soleil, les bals de la cour s'ouvraient par des branles, danses simples originaires des campagnes françaises qui, en adoptant une forme plus noble, avaient gagné la cour. Vint ensuite la courante, dansée en couple l'un après l'autre, qui fut peu à peu détrônée par le menuet (, Danse, gaie, légère et rapide, elle est formée d'un seul pas avec variantes et figures obligées.) . On danse à la Cour, lors du bal, selon un cérémonial très hiérarchisé, où la moindre erreur peut défaire une réputation; on danse également au théâtre, dans les spectacles de ballet, d'opéra et de comédie. Au même titre que les armes et l'équitation, la Danse fait partie de la belle éducation. Le roi lui-même, si dédits ,dans sa jeunesse, il se produisit même sur scène aux côtés de professionnels, tel que Jean-Baptiste Lully. En 1661, il crée l'Académie Royale de Danse, chargée de perfectionner et d'enseigner la danse afin de former les danseurs professionnels et les maîtres à danser qui diffuseront cet art à travers l'Europe entière. Il plaça à sa direction son propre maître de danse, Charles Louis Beauchamp, dit Pierre Beauchamp. Celui-ci mit au point dans les années 1670 uneforme de notation et un ensemble de règles chorégraphiques, Près de trois cents chorégraphies nous sont ainsi parvenues. comprenant notamment les cinq positions de pieds, qu'un de ses contemporains, Raoul-Auger Feuillet, fit connaître à l'étranger grâce à son ouvrage intitulé Chorégraphie (1700).
Parmi les autres danses de l'époque figurent également les bourrées, les rigaudons(ou rigodons) et les