Le baroque
Le baroque est né au 17ième après la crise spirituelle et religieuse de la réforme (concile de Trente et contre-réforme). Le baroque est une attitude envers la vie qui est comme un sursaut d’énergie, culturel est esthétique. La littérature baroque sert à s’interroger sur les mystères de la vie et de l’éternité. L’église se montrera une très généreuse mécène pour les artistes qui mettent bien en avant tout le côté spirituel de celle-ci. De plus, les riches nobles organisent de grandes fêtes pour accueillir l’art baroque.
Les facteurs de l’explosion de l’art baroque sont :
Renforcement du pouvoir monarchique
Engouement pour le spectacle et le théâtre
La spiritualité ardente.
Le baroque a le goût du monumental, a une volonté d’impressionner, d’exhiber une certaine puissance matérielle, on y ajoute une importance de superpositions décoratives, on appuie le goût de l’insolite et du singulier. Sensible à la beauté sensuelle des choses, il y a une surabondance des détails. Le théâtre baroque se passionne pour l’héroïsme et le courage pour mieux les opposer aux passions du cœur. D’ailleurs, beaucoup de princes faisaient appel à des écrivains pour qu’on chante leur louange. Que ce soit en architecture ou en peinture ou en littérature, il y a une réelle tension dynamique entre une maîtrise de la forme, le goût du mouvement et l’amour du détail ornemental. Le baroque exprime un état d’esprit et une vision du monde qui sont apparus en Europe mais aussi d’une autre manière en Chine ou en Perse ou au Japon. Le poète Calderon a écrit le grand théâtre du monde où Dieu est l’auteur lui-même et où il y a un chaos dans le monde ou le monarque, le paysan, le courtisan, le mendiant, le sage ou le riche parvenu joue un rôle. Cet auteur met en évidence le rachat de l’humanité par le sacrifice du Christ avec une imagination baroque. Tout est trop mais ce trop est à la fois tellement juste et drôle qu’il parait vrai. Le goût du spectacle et la métaphore du