Le Basculement Asiatique
La Chine, grande puissance asiatique :
Deng Xiaoping et les présidents successifs depuis 1993 ont mis l’accent sur le développement en introduisant par étapes les mécanismes de marché dans l’économie et en attirant les caputaux via les ZES. Jusqu’ici considérée comme l’usine du monde ou l’atelier du monde, la Chine s’efforce d’étoffer le substrat technologique de cette croissance : laboratoires s’ajoutent aux usines : effort de R&D très important.
D’apparence, elle cultive l’image d’une « puissance responsable » acceptant les règles du jeu international : participation à de nombreux organismes internationaux : OMC, G20, BRICS…/ annulation de la dette africaine/ investissements en AL.
Armée très importante : puissance nucléaire, 2 millions de soldats, marine de guerre.
Une stratégie centrée sur l’Asie orientale :La chine veut effacer les traités inégaux.
( Article des moins importants…. A reprendre plus tard si envie ou besoin ou temps)
Le basculement asiatique : effet d’optique ou réalité
L’idée d’un basculement du monde vient de Fernand Braudel et de son concept d’économie monde.
1984 : echanges transpacifiques dépassent les transatlantiques. En 1997, coup d’arrêt avec la crise japonaise et l’entrée du pays dans une croissance nulle. Mais essor fondamental de la Chine qui replace la zone aux centres de préoccupations internationales.
Un remarquable essor de l’Asie qui se traduit par un rééquilibrage productif et commercial : Depuis les années 70, quasi tous les pays asiatiques on fait leur rentrée dans la modernité. Dernièrement, la « nouvelle frontière de l’Asie » (Laos, Maldives, Vietnam,…)
2012 : 31% PIB mondial, 31.1% exportations mondiales, 31% des importations mondiales, ie trust des premières places mondiales. Une croissance annuelle autour des 6.7% en 2012 contre du 1.3% dans les économies occidentales.
Une véritable polarisation semble d’effectuer autour de l’Asie, devenue le pivot du monde…
56% de la croissance mondiale ;