Le behaviorisme
A- Le behaviorisme : Le behaviorisme ou le comportementalisme a donné une base expérimentale à l’étude des comportements,en particulier humains. Selon cette perspective, apprendre, revient à sélectionner « les réponses » adéquates à« des stimulus »donnés. La méthode pour y parvenir est « le renforcement »(Skinner).
Du point de vue pédagogique, cela conduit à une proposition optimiste. Watson (1925) affirme qu’il est capable d ‘enseigner n’importe quoi, à n’importe qui, il suffit pour cela que la connaissance en question soit suffisamment « petite»pour être confondue avec une réponse adaptée à un stimulus. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’on a pas fait l’effort nécessaire pou décomposer cette connaissance en ses éléments constitutifs.
Le programme de réduction des apprentissages complexes à des unités « d’habitudes » a en fait vite retrouvé ses limites, et le behaviorisme au sens strict garde peu de partisans, mais son influence indirecte demeure importante. En effet on peut relever certains caractéristiques de types comportementaliste qu’on
Retrouve dans les théories d’apprentissages plus récents.
Exemple :
- Décomposition des connaissances en éléments simples constitutifs.
- Le processus des apprentissages y est présenté comme cumulatif, sans rupture et restriction. B– le constructivisme: Toute pratique pédagogique, même intuitive, révèle une conception de
L’apprentissage et donc de l’enseignement. Quand cette conception est explicite et cohérente et qu’elle a une certaine influence sur le milieu scolaire, on parle alors d’un modèle pédagogique; non pas dans le sens d’un modèle à suivre ou à imiter, mais d’un ensemble cohérent de principes pédagogiques.
Chaque modèle voit l’élève et l’apprentissage d’une