Le bonheur est-il égoiste ?
Le bonheur peut-il être égoïste ?
Chez l'homme il y aura autant de définition du bonheur qu'il y a d'étoiles : pour certain le bonheur sera d'atteindre le pouvoir, d'être riche ou avoir de la renommé, pour d'autres encore sera de trouver dieu ou autres chemins divins qui diffèrent selon leurs religions ou idées.
Le Bonheur étant défini par un état d’être, un état de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du cœur et de l'esprit, il serait dans ce cas ressenti individuellement. A partir de cet état de fait, et si l’égoïste est un individualiste qui rapporte tout à sa personne, le bonheur est-il égoïste ? Mais, ne peut-on concilier notre bonheur et celui de l'autre?
Pour tenter de répondre à ces questions, nous commencerons dans un premier temps à développer l'idée que la recherche du bonheur est un idéal égoïste. Nous verrons ensuite de quelle manière notre bonheur peut dépendre de celui des autres.
On remarque de plus en plus dans nos sociétés modernes l’émergence d'un individualisme poussé à l’extrême. Il est facile de constater par exemple que dans de grandes agglomérations, comme Paris, une agression violente peu avoir lieu en plein jour sans que personne de réagisse. Une chose inimaginable il y a encore une cinquantaine d'années. Ainsi l'homme devient de plus en plus replié sur lui même en tant qu'individu, propre de l’égoïsme. Égoïsme qui se retrouve également dans les sentiments de chacun. Le ressentiment de bonheur/joie est apprécié selon les expériences, les appréciations et les sensibilités de chacun. Dans ce cas, le bonheur réside dans le contentement de soi qu'éprouve celui qui vit des sensations valorisantes ou plaisantes, être content de soi c'est se reconnaître comme ayant de la valeur. C'est pourquoi, ponctuellement, l'homme peut se sentir heureux lorsqu'il est content de lui. Ce bonheur peut être dû à sa réussite professionnelle, une promotion obtenue par exemple, une satisfaction personnelle