Le bonheur
texte philosophique, débat important du XVIIIè siècle
il faut cultiver notre jardin => méthaphore: laissons nos problèmes de côtés et occupons-nous de ce que l'on peut changer le travail aprends à chacun que le bonheur est la mesure de ses efforts
Jean Jacques ROUSSEAU, Confessions
texte biographique
était heureux même pour ce qui le rendais triste (l.14) décide de rétablir la vérité sur lui même en retraçant son histoire. Se pose de nbrs qst sur lui même propose une conception du bonheur critiqué par Voltaire
=> dis clairement que son bonheur réside dans les moments passés aux Charmettes avec Madame de Warens « court bonheur de (sa) vie » l'image d'une existence assombrie par le malheur. Le bonheur, en effet, tel qu'il le conçoit est lié à une période bien marquée de sa vie : celle durant laquelle il n'a pas eu à souffrir de problèmes personnels ou de critiques comme celle de Voltaire. Ainsi Rousseau prend conscience que le bonheur est quelque chose de fragile, sur lequel il n'a pas de prise, notamment lors d'expériences douloureuses. Un bonheur fugitif et précieux mis en évidence par l'anaphore de l'adverbe « ici » : peut-être est-ce une manière pour Rousseau d'attendrir les lecteurs pour qu'ils le jugent avec plus de bienveillance, mais également de montrer qu'il a été profondément marqué par ces « paisibles mais rapides moments », des « moments précieux et si regrettés!»
=> apostrophe ces moments d'intense bonheur comme s'il s'agissait de quelque chose de concret, s'adresse directement à ses souvenirs. Les exclamations sont le signe d'un certain lyrisme, d'une certaine emphase proportionnelle à son désir de rattraper le temps, de revivre par l'écriture ce bonheur si précieux. Mais c'est un bonheur lié au passé, car pour Rousseau le présent est synonyme de malheur : il n'a plus aucun espoir en l'avenir. Rousseau tend à idéaliser le passé, période la plus heureuse de sa vie.
Etre heureux ne dépend donc pas