L'anthropologue français, Éric Chauvier a récemment sorti un nouveau livre. C'est que du bonheur est un court essai, dans lequel il approfondit sa réflexion sur le langage, après avoir vécu une rupture. Or, le bonheur, est-ce assouvir ses désirs? Je pense qu'il ne faut pas assouvir ses désirs, car ils nous rendre malheureux. J'aborderai d'abord mes arguments dans la thèse, ensuite ceux de mes adversaires dans l'antithèse et finalement une synthèse du tout. Tout d'abord, le bonheur c'est la tranquillité de l'âme. Pour bien comprendre, il faut savoir qu'est que l'ataraxie, car elle est le fondement du bonheur. L'ataraxie vient du grec, ataraxia et signifie absence de troubles. Bref, le bonheur, c'est la sagesse rationnelle de l'harmonie entre le corps et l'âme. Pour l’atteindre, il faut éviter tout ce qui peut troubler cette quiétude, comme les désirs. En fait, selon étymologie latine, on peut considérer les désirs comme un manque de quelque chose dont on a déjà fait une expérience douloureuse. Par définition, un désir entraînera que de l’insatisfaction, car il ne pourra jamais être comblé. Je pense donc que nos désirs sont irrationnels, car ils sont absurdes tout comme la vie. Étant donné, l'existence éphémère, la brièveté du temps et de la mémoire tous les hommes tomberont dans l'oubli et la mort. Donc, pourquoi s'entêter à vivre dans la déchéance, lorsque nous pourrions simplement mettre tous les désirs qui nous torturent de côté et chercher sincèrement à atteindre la sagesse en rejetant les tentations de notre cupidité et ainsi nous abstenir de causer notre propre perte. En outre, d’après le stoïcien Épictète, il faut se concentrer uniquement sur ce qui dépend de nous, comme nos actions, nos sentiments et nos pensées. Pour parvenir à ce niveau de sagesse, nous devons éliminer toutes formes de désirs, car ils sont la source de toutes les perturbations de l'âme. Par exemple, si nous avons peur et sommes angoissées, c'est à l'idée de ne pas obtenir ce que nous