Le capital humain
Dans un développement structuré, nous présenterons le capital humain en deux parties. En premier lieu, nous évoquerons les apports de cette théorie et en second lieu ses limites. Rappelons que le capital humain représente l’ensemble des aptitudes, qualifications et expériences par individus, déterminant sa capacité à travailler pour lui-même ou pour les autres.
L’investissement dans le capital humain apporte plusieurs choses à un salarié, notamment une formation durable, une qualification développée et de nombreuses compétences. Socialement parlant, l’investissement sur le capital humain apporte au salarié un travail grâce à son éducation et lui permet ainsi de se sentir utile. Le salarié attend que son apprentissage soit rentabilisé. Ce sera le cas grâce à sa rémunération, évaluée par l’employeur, en fonction de son niveau d’étude et non de sa productivité. Si certains sont mieux payés que d’autres, c’est donc parce qu’ils ont choisi de sacrifier une partie de leurs temps et de leurs revenus pour acquérir une formation augmentant leur productivité. En effet, selon Gary Becker, "la formation accroît la productivité de la personne". Cela n’est plus rentable si le temps et le coût qu’a consacré le salarié à sa formation sont plus importants que ce que son travail lui permettra de « gagner ». Le capital humain apporte également à un entrepreneur de la main-d’œuvre, une production de qualité, un investissement rentable à long terme (si le salarié ne demande pas d’augmentation) et apporte la préservation de sa capacité productive face aux avancées technologiques. En effet, dans une économie fortement concurrentielle et toujours changeante, face aux exigences multiples de clients en perpétuelle évolution, c'est par l'exploitation des compétences et des connaissances de ses employés que l’entreprise peut répondre et prospérer. En outre, un investissement dans le capital humain apporte également à une nation : en effet si une population est bien