LE CATHETER ARTERIEL
Définition
Il est utilisé dans les services de Réanimation et en Anesthésie en raison des avantages essentiels que représentent les possibilités de monitorer la pression artérielle de manière invasive et continue et de réaliser facilement des prélèvements chez des patients nécessitant une surveillance régulière des gaz du sang. Il consiste à introduire un cathéter dans une artère périphérique (radiale de préférence). Cet acte est réalisé par le médecin de façon stérile.
Le cathéter artériel est relié à une tête de pression (ou transducteur sur le schéma) qui va transformer les impulsions mécaniques de pression en signaux électriques qui seront envoyés au moniteur afin d’obtenir une courbe de pression artérielle. Cette même tête de pression est reliée à une poche de pression contenant 500cc de sérum physiologique. Afin de réaliser les prélèvements, un robinet se situe entre la tête de pression et le cathéter.
Législation :
Pose relevant d’un acte médical, rôle infirmier de collaboration : art 4311-10
Prélèvement sanguins relevant du rôle sur prescription médicale : art 4311-7
Surveillance relevant du rôle propre infirmier : art 4311-5
Indications
Hémodynamique instable et administration de drogues vasopressives. (Qui augmentent la pression sanguine et qui contractent les artères.)
Capital artériel limité et besoin de réaliser de nombreux gaz du sang.
Surveillance rapprochée de l’hémodynamique.
En anesthésie : il est indispensable pour les chirurgies cardiaques avec circulation extra corporelle, la neurochirurgie, les transplantations hépatiques ou pulmonaires.
Il est recommandé pour toutes les chirurgies comportant des variations brutales et/ou importantes de la volémie telles que la chirurgie vasculaire lourde avec clampage aortique ou chirurgies très hémorragiques.
Les contre-indications
Il n’existe pas de contre-indications absolues à la mise en place d’un cathéter artériel. Comme pour tout geste invasif, la pose d’un cathéter