Le chene et le roseau
Plan : 1) Le chêne : un personnage orgueilleux * Le chêne engage la conversation et parle plus que le roseau, il domine. 17 vers -> chêne, 6 -> roseau : Le nombre de vers consacrés au chêne est beaucoup plus important. * Domination du chêne par l’utilisation de la première personne du singulier: « me » (v 10), « mon » (v 7), « je » (v 12). * « Cependant que mon front, au Caucase pareil » (Vers 5), comparaison hyperbolique. Pour soutenir la thèse qu’il domine et qu’il est égocentrique, orgueilleux. Sentiment de supériorité de la part du chêne. * Champ lexical de la protection : « non content d’arrêter les rayons du soleil » (v 8), «brave l’effort de la tempête » (v 9), « à l’abri du feuillage dont je couvre le voisinage » (v 11-12), « je vous défendrais » (v 14).
Transition : Le parallélisme vers 10 permet de mettre en opposition les deux personnages.
2) Le roseau * Vers 3 : « Un roitelet », le plus petit oiseau que l’on puisse trouver. D’après le chêne s’il se pose sur le roseau c’est un fardeau alors que pour lui ce n’est rien. Hyperbole : « Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau », * La diérèse vers 18 « compassion » permet d’appuyer le mot compassion et de suggérer une certaine ironie de la part du roseau. * La force du roseau est sa souplesse : « je plis et ne romps pas » (vers 21), « l’arbre tient bon, le roseau plie » (vers 28). En revanche il « courbe le dos » (vers 23). * Finalement, c’est lui qui survit. A l’inverse des autres fables de La Fontaine c’est le plus faible physiquement qui survit au prix de « céder aux circonstances et à la force ».
3) Le pouvoir de la fable * Juxtaposition au vers 28 de deux phrases parallèles au présent de l’indicatif : « l’Arbre tient bon », « le Roseau plie » -> création un effet de suspense et de réel, cela nous propulse dans l’action et dans la réalité. * Champ lexical de la nature : «chêne », « roseau », «