Le chene et le roseau
COMMENTAIRE COMPOSE
INTRODUCTION
Ce texte est une fable du livre I des fables de Jean de la Fontaine écrite au XVIIème siècle dans la période du classicisme. La Fontaine appartient à ce courant littéraire. Cette fable met en scène deux végétaux, un chêne et un roseau, qui sont personnifiés et qui font office de deux personnages opposés, le fort face au faible.
PROBLEMATIQUE
En quoi ce texte est une fable qui oppose deux végétaux personnifiés au service d’une morale ?
I- Nous allons définir les caractéristiques d’une fable.
« Le chêne et le roseau » est classé dans le premier recueil où on retrouve les fables les plus connues comme : « la Cigale et la Fourmi » ; « le Corbeau et le Renard ». On a la présence de deux végétaux : un chêne et un roseau qui sont personnifiés et qui agissent comme des êtres humains. Les personnages ont deux caractères opposés : le chêne qui est le fort et le roseau, qui est gentil.
On remarque un plan très clair: le discours du chêne puis celui du roseau et l’arrivé de la tempête.
II- Nous montrerons l’opposition des deux végétaux qui sont personnifiés.
Le chêne
Le chêne commence son discours dès le vers 2. Il y a donc une forme de domination, de supériorité par la prise de parole. On remarque que le chêne a une fierté et qu’il utilise la première personne « je » (v.12, 13 … ), un registre soutenu: « vous avez bien sujet … » (v.2), pour montrer son pouvoir. La Fontaine insère des figures des styles comme des métaphores, des hyperboles. On retrouve également une métaphore hyperbolique au vers 7 « Cependant que mon front, au Caucase pareil » qui a pour but de montrer l’avantage du chêne. Depuis cette parole, c’est un élément de force et de protection ainsi que le suggère le champ lexical « brave l’effort de la tempête » (v.9), « tout me semble Zéphyr » (v.10), « je couvre » (v.12), « je vous défendrais » (v.14) qui fait preuve d’arrogance. Sa différence avec le roseau, permet à La Fontaine, de