le cid

754 mots 4 pages
Si l’écrivain irlandais Samuel Beckett a d’abord produit plusieurs romans, il s’est ensuite fait connaître en tant que dramaturge dès 1952 avec la pièce En attendant Godot. Ses œuvres théâtrales novatrices sont parfois désignées comme appartenant au « théâtre de l’absurde » ; or elles sont difficilement classables selon les conceptions antique ou classique du théâtre. La pièce Fin de partie, jouée pour la première fois en 1957, illustre cette variation des genres et des tonalités. Sa structure, tout comme son sujet, sont inédits puisqu’elle n’est composée que d’un seul acte dans lequel s’expriment quatre personnages sans qu’il existe d’intrigue. Hamm, Clov, Nell et Nagg vivent dans des conditions misérables, tout en maintenant une certaine distance, par divers moyens, avec ce quotidien sordide. Après une anecdote narrée par Nagg, Nell s’exclame : « Rien n’est plus drôle que le malheur ». Cette affirmation en forme de paradoxe, dont Beckett a dit qu’elle était la phrase la plus importante de la pièce, pourrait être liée au genre de celle-ci. L’adjectif « drôle » renvoie à la comédie, à l’humour et à la légèreté. En revanche, la notion de malheur est généralement rapprochée de la comédie. Elle désigne une situation pénible qui cause la douleur. Cela serait révélateur d’une insensibilité ou, du moins, d’une sensibilité déréglée car on ne se réjouit habituellement pas du malheur. L’association des deux termes est par conséquent étonnante, voire inintelligible. Cependant, elle met en lumière la complexité de la nature de Fin de partie et c’est ce qui fait problème. En quoi les relations entre rire et condition misérables sont-elles révélatrices du genre de la pièce ? Il est intéressant, dans un premier temps, d’étudier la coexistence du rire et du malheur puis, dans une deuxième temps, de s’attacher à la distanciation qu’elle engendre et enfin, dans un troisième temps, de tenter de préciser le genre et la portée de la pièce.

[...] Il permet d’évacuer le réel actuel

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