Le cinema americain
Le problème était considéré comme si important que, dans le cas de la France, à la fin de la seconde guerre mondiale, les États-Unis annulèrent la dette française en échange de l’instauration d’un quota minimum d’importation de films américains. Ce fut l’objet des accords Blum-Byrnes signés en 1946. Aujourd’hui, la proportion de films américains sur les écrans français ne tombe jamais au-dessous de 60% alors que la totalité des films étrangers importés non doublés ne représente même pas 4% des longs métrages qui passent sur les écrans américains.
Le but n’est pas l’enrichissement culturel réciproque. De la même manière, on commettrait une erreur stratégique si l’on pensait qu’il s’agit seulement pour les Américains de gagner des parts de marchés. La langue fait partie de l’arsenal stratégique de puissance qui est utilisé pour étendre un réseau d’influence selon un plan préétabli qui s’inscrit clairement dans une logique