Le cinéma national et le troisième cinéma
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LE CINÉMA NATIONAL ET LE TROISIÈME CINÉMALe cinéma national est un cinéma difficile à classer dans une catégorie invariable. Il y a beaucoup de facteurs ardus et beaucoup d’entre eux dépendent des différentes critiques qu’on leur donne. Selon le Petit Larousse, national se définit «relatif à une nation; qui lui appartient»[1]. Un film national doit donc être propre à un pays, il doit contenir la langue du pays, la musique du pays, des éléments culturels du pays, etc. Un film national tente de toucher le spectateur afin de refléter sa vie et sa culture. Son but principal n’est pas de se faire connaître à travers le monde comme le fait le film hollywoodien, mais de toucher les traditions et le vécu du pays. Un autre facteur important qui définit si un film est national ou non est sa production. Si par exemple la compagnie de production qui finance le film est Paramount Pictures, nous pouvons facilement nous douter que ce film n’est pas national, car jamais cette compagnie commerciale ne permettrait de perdre de l’argent en exposant son film dans un seul pays. Il désire plutôt le distribuer à travers le monde. Si nous étudions par exemple Night Watch, réalisé par Timur Bekmambetov, nous savons que ce film n’est pas national puisqu’il contient beaucoup trop d’influences hollywoodiennes (distribution par la Fox, effets spéciaux, esthétique, montage, musique, cascades, etc.) et trop peu d’influences russes (lieu où se passe l’action, la langue du film, comédiens et vodka). Ce long métrage cherche trop à se faire commercialiser et donc oublie les vraies valeurs propres du pays où il a été réalisé. Le Troisième Cinéma est un cinéma révolutionnaire qui doit provoquer le changement. Le film doit susciter le débat, la discussion et le dialogue entre les nations. Ce n’est pas comme le cinéma hollywoodien où il s’agit d’un «"cinéma de la plus-value", soit d'un cinéma de consommation où, sous prétexte de divertir, on véhicule abondamment l'idéologie capitaliste et