Le clézio
Le désert est un lieu extrême de notre planète. Peu de personnes y vivent, car les conditions climatiques sont très chaudes et à la fois glaciales. Cet endroit est ainsi préservé du monde extérieur. Lorsque l’on est dans cette étendue de sable, on échappe à la société, au modernisme, à toute forme de parasites modernes : on est plus humain. Beaucoup d’auteurs ont écrit sur ce lieu, car c’est un emplacement mystérieux, dont l’humain n’a pas réussi à dompter la force. La présence de la force du vent, de la chaleur, du froid glacial qui arrive nuitamment replace l’homme à sa condition. On ne peut dompter la nature. Elle fait encore la loi. En présence de celle-ci on se sent humain, elle nous ôte cette idée de supérieurité : l’homme appartient au biotope. Le Clézio atteste cette idée d’humanité dans le désert. Cet écrivain originaire du Maroc connaît bien cet endroit. Il a écrit un livre qui s’intitule Désert. Ce roman initiatique relate deux histoires en parallèle : l’histoire de Lalla et celle de Nour. Ces deux héros ont une quête bien différente dans le monde des dunes. Le Clézio a dit : « J’avais le sentiment que le désert était comme une caisse de résonnance, un endroit où l’on percevait mieux ce qui est humain ». En disant ces mots, l’écrivain résume parfaitement une sensation que peut provoquer ce milieu. Avec son roman Désert, l’écrivain nous permet d’appréhender ce lieu. Il nous montre les nomades, les coutumes, les valeurs sacrées du désert. Dans le livre, la traversée du désert est rythmée par le silence et la solitude. Ces deux composantes permettent à l’humain de mieux se comprendre.
Nour évolue tout au long de l’histoire dans le désert. Il est obligé de fuir les soldats chrétiens qui envahissent le Maroc. Il est descendant des « hommes bleus ». Sa quête veine depuis le départ consite en une longue marche à travers le géant de sable jusqu’aux terres promises. Le long de cette marche interminable, c’est le vent, le climat qui exécute la